15 août : assomption .... ( en extérieur à la chapelle de Ramponnet, Menthon Saint Bernard
1 ... De la Terre au Ciel avec Marie dont nous fêtons l’ Assomption : du grec « Analépsis » être enlevé, soulevé, emporté ! « Marie ‘fut élevée corps et âme à la gloire céleste » pour reprendre les mots du dogme Catholique du 1er novembre 1950
Pourtant on ne trouve pas trace de cet événement dans la bible ! Rien sur son Assomption ou sa Dormition, nous le constatons, aujourd’hui encore : l’évangéliste nous parle d’un événement bien antérieur à la fin de la vie de la Vierge Marie : la Visitation !
Un chemin de visite ; un chemin de Vie !
Cette semaine en relisant l’Evangile de Marc après ses 16 chapitres, quelqu’un fit la remarque suivante : « nous n’avons pas entendu parlé de Marie ... Sauf une ou deux fois notamment quand il nous est dit : « sa mère et ses frères arrivent et, se tenant dehors, ils firent appeler Jésus qui leur répondit « Qui est ma mère ? Et mes frères ? » Quiconque fait la volonté de Dieu, celui–là m’est un frère et une sœur et une mère. »
Qui est donc cette femme? Marie?
Une femme dont on n’a rien on n’a rien dit sinon qu’elle est femme de la Visitation, de la visite rendue!
Femme d’action, qui une fois pour toute quitte le confort de sa maison,
une femme debout, qui part sans cesse à la rencontre, une femme de la naissance, toujours prête à accoucher sur les routes du monde : Marie est la Mère du Chemin !
Celle mère qui a mis au monde le Verbe incarné, le Dieu fait chair, elle ne pouvait naître et mourir comme le commun des mortels ! Depuis le début du 5e siècle, on fête la Mémoire de la Theotokos : Marie mère de Dieu !
François de Sales aime à contempler la statue de Marie avec son enfant... affamé et collé au flanc de sa mère, attaché à son sein !
Pour F de Sales la mère signifie Dieu, et l’enfant est tout simplement l’homme, l’homme attaché à son Dieu d’Amour qui l’attire à lui.
Il nous faut, nous- dit-il " ...sentir avec Dieu, comme un enfant, dans les bras de sa maman, qu'elle vous porte sur le bras droit ou le bras gauche, peu importe, laissons la faire !"
Pour lui, Dieu est vraiment la source, au point qu'il vit et agit en nous.
Le chemin de Dieu est proximité
Les chemins de chez nous avec François et Jacques tableau de la chapelle
En regardant le tableau de la chapelle nous voyons F de Sales à côté de St Jacques,
ils sont rarement réunis sur un même tableau... s’ils le sont ici c’est heureux...
les deux parlent du chemin, des chemins.Depuis Ramponnet nous pourrions bien imaginer rejoindre Annecy, Chambéry, Genève pour rallier un chemin de Saint Jacques ou tracer les chemins sur lesquels François de Sales a marché, a tiré chemin : Albertville, col du Grand Saint Bernard, Thorens, Thonon, Genève. Quel beau projet !
Les chemins de vie nous font beaucoup plus bouger que de nos rendre régulièrement au rendez-vous de la messe d dimanche !
Les chemins de vie nous font rendre visite à l’autre, traverser la nature pour dire magnifique est le Seigneur !
Et même s’il nous arrive de nous détourner de Dieu : pour autant nous abandonnerait-il ?
Il vient, il descend, il tend sa main pour nous en sortir.
Et même si nous sommes au pied de la montagne, au fond de la cave
ne viendra-t-il pas nous prendre tels que nous sommes,
Et même si quand nous sommes en train de couler à pic l'Éternel nous saisit et nous relève.
C'est cette assomption-là qui est promise à tous ! Car il élève les humbles, Il comble de biens les affamés, Il relève son serviteur, Il se souvient de son amour.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc(Lc 1, 39-56)
En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors :
« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
Marie resta avec Élisabeth environ trois mois,
puis elle s’en retourna chez elle.Mardi 15 Aout 2017