dimanche 1er Juillet 2018 - 13ème dimanche du temps de l' Eglise
Ce qui naît dans le monde est porteur de vie !
Savez-vous que vous avez travaillé à l’école/collège... 24 heures pendant 36 semaines soit « 864 h »
Sur 8760 h soit 10% de votre temps
... qui au fil de cette année a fait naître en vous tant de connaissances, de promesses, tant de puissance de vie !
Tout ce qui naît est porteur de promesses !Voici un cristal de roche ! Je choisi ce cristal pour trois raisons :
1 D’abord cette pierre est précieuse par sa vie très longue ; elle porte la vie :
elle a mis un million d'années pour se former !
Il a fallu que les eaux qui circulent dans les profondeurs de la terre, très chaudes et soumises à une pression élevée puissent dissoudre de la silice. (minéral dur qui constitue 60% de la masse de la croûte terrestre)
En remontant lentement près de la surface, la température et la pression diminuent
et les eaux ne peuvent plus renfermer des quantités importantes de silice.
Alors elle va petit à petit se déposer sur les parois et les fissures en filons et cristaux de quartz.
Que chacun au fil de l’été soit attentif à la maison commune Terre ! Découvre ses richesses cachées innombrables que ce soit pour chacun l’occasion de dire :
Merci je n’ai que ce mot d’homme, pour te dire que je suis
Merci je n’ai que ce mot d’homme, pour te dire que je t’aime !2 Au fil de l’année chacun a pu connaître des moments chauds pour faire advenir "ce qui est".
Que de pressions pour apprendre, naître... se construire !
Qu’il est long le temps qui façonne, qui transforme, qui pousse...toujours en avant
Mais au bout du compte quelle réussite comme un beau cristal de roche !
Quelle promesse de vie lumineuse !
Que chacun regarde ce qu’il a fait cette année et note trois choses réussies, belles, dont vous êtes fiers !
Et faites de ces trois chose une Merci !
Merci je n’ai que ce mot d’homme, pour te dire que je suis
Merci je n’ai que ce mot d’homme, pour te dire que je t’aime !3 Et enfin l’homme ne meurt, mais réalise des passages, il change d’état comme la pierre
car Dieu a tout créé pour que la vie subsiste : nous sommes conduits tout naturellement vers la Lumière.Regardez Jaïre dans l’Évangile de ce jour lui aussi cherche une issue, une lumière lorsqu’il vient s’agenouiller devant Jésus pour lui demander la guérison de sa fille.
Quand on aime on ne compte pas, on hésite pas, on fait tout pour sauver et guérir !Par contre ce chef de synagogue étonne car il est un juif de haut rang qui prend le risque de courir après Jésus, alors que les Pharisiens cherchent le moyen de le faire périr !
Sa confiance en Jésus est immense : il n’attend qu’une simple imposition des mains pour la guérison de sa fille.
Mais le plus impressionnant dans cette scène c’est le silence de Jésus qui part avec lui, suivi de la foule !
Combien de fois nous sommes confrontés à ce silence de Dieu
face à nos prières et cris de détresse dans des situations où nous n’attendions que de lui notre salut, notre soulagement.
Et voici que Jésus nous accompagne silencieusement jusqu’au lieu de notre mal ;
et là, comme Jaïre, nous n’attendions qu’une simple guérison, mais Jésus offre une parole inouïe :
« Talitha koum » « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » c’est le verbe de la résurrectionChaque matin d’été « Lève-toi » prends la main que Jésus te tend, surtout ne le met pas en vacances !
Qu’il soit avec toi à chaque moment des passages délicats ou délicieux de la vie !
Gardez, amplifiez, partagez, cet énorme cadeau de Dieu cette promesse au cœur de votre vie !
Pour en faire un « Je t’aime » au service de ceux que vous croiserez !
Merci je n’ai que ce mot d’homme, pour te dire que je suis
Merci je n’ai que ce mot d’homme, pour te dire que je t’aime !-----------------------------------------------
Évangile (Mc 5, 21-43)
En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla autour de lui. Il était au bord de la mer. Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle l’écrasait (...)
Comme Jésus qui s’était attardé dans la foule parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue, pour dire à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : «
Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui étaient avec lui ; puis il pénètre là où reposait l’enfant. Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait en effet douze ans. Ils furent frappés d’une grande stupeur. Et Jésus leur ordonna fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit de la faire manger.
Dimanche 1 Juillet 2018