Que devons-nous faire ?

dimanche 16 décembre : troisième dimanche de l'Avent

On appelle ce dimanche « Gaudete » Joie ! Soyez toujours dans la joie en étant unis au Seigneur !
Je le répète, soyez dans la joie ! (Lettre aux Philippiens 4.4)
Mais il y a des moments où nos sourires se crispe en grimaces de douleurs et de larmes
Quand la joie est éclipsée par la violence, l’intolérance....
Alors « Que devons-nous faire ? »
« Il y a un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser. » voilà ce que dit la sagesse populaire  biblique (Ecclésiaste 3.4 )
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Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient :
« Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait :
« Si tu as deux vêtements, si tu as quoi manger partage avec celui qui n’a pas !
Des collecteurs d’impôts dirent à leur tour : « Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. Soyez juste »
Même des soldats demandèrent : « Et nous, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « Soyez non violent ! »
Et nous aussi : Que devons-nous faire ? »
Voilà une question qui dit souvent notre embarras personnel ou collectif ! « Que devons-nous faire ? »

« Que devons-nous faire ? »
Dimanche dernier à la sortie de la messe de l’Avent des enfants rayonnant ont dit : « C’était super on a bien rigolé ! » et un jeune vivant à Annecy disant à son père : pourquoi on ne vient-on pas à la messe ici le dimanche !
Quelle merveille quand la parole de Dieu, la prière, suscite une telle joie !
La cérémonie religieuse devrait-elle n’enclencher que retenue et tristesse ?

J’ai entendu, un jour, un prédicateur dire très sérieusement que le rire n’était pas chrétien car le Christ lui-même n’était jamais montré dans l’Evangile avec un sourire aux lèvres
mais au contraire pleurant à plusieurs reprises ! J’ai décroché de cette retraite !

Car enfin, comment faire croire que les noces à Cana, les nombreux repas, les multiplications des pains, les guérisons multiples n’auraient pas déclenché sourires et rires sur tant de visages ?

Pourquoi le chrétien devrait-il être triste et fermé comme un tombeau
alors que vivant le ressuscité nous précède sur nos routes !
Pourquoi le chrétien devrait-il être triste et fermé devant le berceau de Noël ?
Ayons des visages de ressuscités et que ces jours d’Avent préparent la fête !
Nous avons tellement besoin de fêtes, y compris dans notre vie chrétienne.

La joie ne serait-elle donc pas constitutive du bien-être de l’individu et des communautés ?
Il se peut que la fièvre exclusive du travail, du militantisme, le débordement des agendas,
nécessitent de dépasser les scrupules de contre-production et de temps perdu…

Alors marquons un arrêt, entrons dans un temps de liberté où la fête reprend tous ces droits et apporte même fantaisie et ivresse légère !
- pour que la fête rapproche ceux qui se sont éloignés.
- pour la fête explose la vie habituellement contenue.
- pour que la fête se loge dans les petits interstices de nos souffrances
Retrouver la joie : c’est le signe que Dieu est en nous,
chacun s’est retrouvé avec le meilleur de lui-même,
nous avons du bonheur à être ensemble alors comme insiste Saint Paul :

"Laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie, le Seigneur est proche !".

 

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 3, 10-18)

Les foules qui venaient se faire baptiser
par Jean lui demandaient :
« Que devons-nous faire ? »

Jean leur répondait :
« Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ;
et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ! »

Des publicains (collecteurs d'impôts) vinrent aussi se faire baptiser et lui dirent :
« Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »

A leur tour, des soldats lui demandaient :
« Et nous, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « Ne faites ni violence ni tort à personne ; et contentez-vous de votre solde. »

Or, le peuple était en attente,
et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie.

Jean s'adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l'eau ;
mais il vient, celui qui est plus puissant que moi.
Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu.

Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé,
et il amassera le grain dans son grenier ;
quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »

Par ces exhortations et bien d'autres encore,
il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

 

Dimanche 16 Decembre 2018

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