Noël 2018
Nous voici au rendez-vous de ce Noël 2018, comme on dit ce soir c’est la Noël ! Vous avez remarqué ?
Noël se dit aussi bien au masculin qu’au féminin ! Par ce que Noël c’est en même temps bien le ciel que la terre !
Une générosité du ciel qui enveloppe délicatement la terre des hommes de bonne volonté : croyants et incroyants !Noël c’est la piste de l’étoile dans le ciel de nos vies !
Les points lumineux tout ronds dans le ciel, sont perçus par nos yeux en diffraction, en forme de croix à 4 ou 5 branches, comme une petite croix dessinée sur la carte envoyée à un ami pour lui montrer le lieu que l’on habite !
Un jeu de piste nous fait découvrir Noël, mot qui n’est pas dans les évangilesPour faire Noël, il faut fusionner deux mots « Neo nouveau et Hel, soleil » :
nouveau soleil et ainsi désigner la renaissance du soleil au solstice d'hiver : Lumière !
Le 25 décembre a été fixée comme grande fête du soleil invaincu (Sol Invictus) par l'empereur romain Aurélien...
Le 25 décembre devient avec la christianisation de l’occident Dies Natalis Solis Invicti
Jour de la naissance, Soleil invaincu !
Mais savez-vous qu’au XIVe siècle « Noël ! » était un cri de réjouissance, un « Hourra ! Un Aka » que poussait le peuple pour saluer un évènement heureux.Noël est un cri contre les crises : que ce soir ce cri de Vie retentisse dans le monde contre toute crise !
Ce cri est adressé aux hommes et femmes de ce monde, à nous,
qui nous replongeons dans la force du commencement, du jour de la naissance,
pour être et demeurer dans la Lumière et accomplir la promesse !Nous sentons bien que Noël n’appartient pas qu’aux chrétiens mais aux vivants...
Noël pourrait être un fait divers presque insignifiant, une naissance parmi des naissances !
En ce temps-là Dieu était né au milieu des hommes. Cela passa presque inaperçu. Pensez-vous au fond d'une étable.
Cela se passa pendant un événement majeur, où l'on comptait le nombre des humains.
Un enfant, un inconnu face à l’empire 50 millions de gens connus de l’époque
S'il y avait eu la télé on n'aurait parlé que de César qui comptent ses sujets !
Qui aurait l'idée de parler cet enfant qui n'est pas plus divin que tous les autres enfants !
Car c'est vrai quand même, un enfant c'est divin !Pour nous ce soir l’Évangile nous dit que Noël est l’Événement coincé entre deux paroles qui annoncent un avenir…
D’abord il y a cet édit de l’empereur : « parole » publique destinée à être effective !
Elle déclenche le décompte de la population, qui dorénavant devra compter avec et sur Jésus !La seconde parole : un édit qui vient du ciel, proclamation qui nous convoque, nous aussi,
à nous rendre près de Jésus, comme les bergers pour dire à ce Seigneur qui n’est encore qu’un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire qu’il peut compter sur nous !
Qu’est-ce donc le monde attend de nous chrétiens, rassemblés devant la crèche ?Que nous profitions de cette poésie de Noël pour nous laisser toucher
par cette part de rêve que Dieu a mis en chacun !Que nous sortions de l'abstraction, que nous lâchions le joug du bœuf ...
et que nous nous arrêtions de compter les moutons ...
... pour que nous restions éveillés toujours au côté de l’homme car l’essentiel est d’être là où se joue la vie des hommes, là où peut se faire la rencontre du Dieu de Jésus-Christ !Intéressant : le diocèse de Paris a demandé que tous les salariés touchent une prime de 500 euros « non taxable, non imposable ». Et pourquoi pas les autres diocèses ? Mais surtout pourquoi pas inventer un Téléthon-des-précarités pour celles et ceux qui n’ont même pas de gilet de jaunes et qui sont les silencieux de la crise ?
Il s’agit encore de lâcher la bride de l’âne même si nous savons qu’il prend la direction de Jérusalem :
un vrai défi d’entrer en itinérance pour suivre le Christ !Il s’agit enfin de vivre notre baptême dans sa radicalité y compris dans les failles et fractures de notre monde ;
comme tant de témoins qui « parlent et crient à haute et claire voix » et qui répercutent le souffle de vie de Noël, le cri initial de l’enfant de la crèche !------------------------------
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste,
ordonnant de compter tous les habitants de la terre
– ce premier recensement eut lieu
lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie-
Pour cela chacun allait se faire compter, (recenser)
dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi,
monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth,
vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem.
Distance 150 kms !
En effet Joseph était en effet de la maison et de la lignée de David.Il venait se faire recenser avec Marie,
qui lui avait été accordée en mariage
et qui était enceinte.Or, pendant qu’ils étaient là,
le temps où elle devait enfanter fut accompli.Et elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire,car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers
qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs
pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur se présenta devant eux,
et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.
Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit :
« Ne craignez pas,
car voici que je vous annonce une bonne nouvelle,
qui sera une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui, dans la ville de David,
vous est né un Sauveur
qui est le Christ, le Seigneur.
Et voici le signe qui vous est donné :
vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable,
qui louait Dieu en chantant … Gloire à Dieu ...
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Mardi 25 Decembre 2018