Dimanche 27 janvier : 3ième dimanche du temps de l'Eglise
« Pourquoi êtes-vous ici ce jour ? »
Par ce que vous faites surement parti de ces 53% de française qui se disent catholiques
Par ce que vous êtes parmi les 5% de ces catholiques vont régulièrement à la messePourquoi avons-nous fait quelques kilomètres le long de la rive du Lac pour venir à cette célébration ?
C’est pour ressentir de quelle véritable chaîne de transmission nous sommes le maillon.L’Évangile est ce message précieux destiné à Théophile, il y a 2000 ans et aux Théophile que nous sommes : amis de Dieu... Message qui se présente comme un exposé suivi des événements qui se sont accomplis parmi nous, concernant Jésus …
Tout commence avec l’événement Jésus-Christ inscrit dans notre histoire !
Tout se poursuit par la transmission de ces événements de bouche à oreilles par celles et ceux qui sont " les serviteurs de la Parole. Par-delà le temps et les mers.
Tout s’accomplit par la mise par écrit du message pour qu’il soit en geste dans l’aujourd’hui de nos vies comme une vivante Parole !2000 ans plus tard et 3000 Kms plus loin, être ici aujourd’hui ne peut être que folie ou foi !
Folie si nous devenons des adorateurs du Livre et ne l’ouvrons pas.
Que nous dit l’Evangile de ce jour ?
Que le livre est apporté, ouvert pour libérer une parole, puis refermé et rendu au servant !
Souvent le livre est figé : posé ouvert, le temps d’une messe quelques minutes par semaines.
Il est montré, exposé, presque adoré, mais … rarement apporté et refermant quand un servant le porte à bout de bras en entrant en célébration !
Je me dis et si nous prenions l’habitude une fois le livre mis en lumière … de le refermer, le donner au servant qu’il aille le porter à la porte de l’église, afin qu’il nous fasse signe à notre départ pour que nous soyons paroles vivantes d’évangile !A l’église le lecteur est debout pour dire la parole ! Normal elle est dite pour être entendue de tous !
Les auditeurs aussi sont debout pour l’entendre… chercher l’erreur : on est tout de même plus attentif assis que debout… ce serait meilleure façon respecter la parole que d’y être plus attentif !
Il n’est pas rare en Afrique, peuple de l’oral, que l’on écoute la Parole assis !
C’est seulement après qu’il est temps de nous lever pour réagir à sa joie et aller la vivre sur les chemins !
C’est bien lorsque le livre est refermé que la parole est active et vivante !
Si vous n’y croyez pas revenez dimanche prochain vous aurez la suite, et ça promets de l’action !Si Luc s’adressait à Théophile François de Sales s’adressait à Théotime dans son TAD !
Il nous invite à écouter la Parole ! Son alerte est claire : « c’est une erreur, et même une hérésie, que de bannir la Parole de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, et même de la cour des princes, ou du ménage des gens mariés ... »
Donnez-vous tout entier et ardemment à la parole de Dieu : ... écoutez-la toujours avec attention et considération ;
faites-en bien votre profit et ne permettez pas qu’elle tombe à terre ...
Souvenez-vous que Notre Seigneur recueille les paroles que nous lui disons en nos prières,
à mesure que nous recueillons celles qu’il nous dit. IVD XVIIÉcouter la parole ce n’est pas suffisant !
Encore faut-il la garder, et pour la garder il la faut mâcher et avaler.
Nous pourrions dire aujourd’hui que l'Évangile ce n'est pas une simple "mise en bouche"
Une bouchée/bouffée de mots de Jésus, pris au vol, en quelques minutes de messe dominicale !
Pour F de Sales il nous faut la mâcher ou méditer c'est la même chose, dit-il ... la seule différence c'est que mâcher s’applique aux choses physiques, alors que méditer concerne le spirituel !
"Pour manger les viandes corporelles il les faut mettre dans la bouche, puis les mâcher et les avaler ; ainsi pour cette manducation spirituelle il faut prendre la viande qui nourrit l'âme, la mâcher, c'est à dire la méditer, pour après, l'avaler et convertir en soi même" (TAD liv 6 ch 6).
et quel goût cela aura-t-il ? C'est Jean de Patmos qui nous le dit dans l'Apocalypse :
"Je pris le petit livre de la main de l'Ange et l'avalai; dans ma bouche, il avait la douceur du miel, mais quand je l'eus mangé, il remplit mes entrailles d'amertume..." (Ap10: 6-11)
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Évangile
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture » (Lc 1, 1-4 ; 4, 14-21)
Alléluia. Alléluia.
Le Seigneur m’a envoyé,
porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération.
Alléluia. (Lc 4, 18cd)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Beaucoup ont entrepris de composer un récit
des événements qui se sont accomplis parmi nous,
d’après ce que nous ont transmis
ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires
et serviteurs de la Parole.
C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi,
après avoir recueilli avec précision des informations
concernant tout ce qui s’est passé depuis le début,
d’écrire pour toi, excellent Théophile,
un exposé suivi,
afin que tu te rendes bien compte
de la solidité des enseignements que tu as entendus.
En ce temps-là,
lorsque Jésus, dans la puissance de l’Esprit,
revint en Galilée,
sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues,
et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait été élevé.
Selon son habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat,
et il se leva pour faire la lecture.
On lui remit le livre du prophète Isaïe.
Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L’Esprit du Seigneur est sur moi
parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction.
Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres,
annoncer aux captifs leur libération,
et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue,
remettre en liberté les opprimés,
annoncer une année favorable
accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit.
Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire :
« Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Écriture
que vous venez d’entendre »
– Acclamons la Parole de Dieu.Dimanche 27 Janvier 2019