Se lever, de dresser : résister

Le grand jour de Pâques

Ce jour, chrétiens rassemblés nous fêtons la Résurrection de notre fondateur, Jésus de Nazareth ! 
A Pâques certains disent  que les signes sont trop simples: le feu, l'eau,  le pain et le vin de nos  quotidiens !
D'autres disent que la Résurrection c'est trop compliqué.
Alors Louis et Léa au jour de votre Baptême vous  êtes  sûrement les plus aptes à nous  faire découvrir  ce que veut dire  Résurrection, simplement par ce que les enfants sont l'appel à la vie.
Ils s'éveillent à la vie. Ils se lèvent et se dressent pour la vie.
Un signe qui ne trompe pas : nous sommes  tellement attentif à leurs premiers pas, à leurs premiers  mots. 

Et voilà posés, les deux verbes de la résurrection : egeiros: se réveiller et anastasis: se lever !
Merci les enfants vous nous aidez à comprendre  un peu de cette incroyable Résurrection !

Paul pose cette question : « Quoi ! Vous semble-t-il incroyable que Dieu ressuscite les morts ? » (Act. 26:8).
La résurrection suppose que deux mots s'affrontent : vie et mort !
Tout se cristallise autour du tombeau fermé : la mort !
Et tout se cristallise autour du tombeau ouvert : la vie !

A tombeau ouvert ! En témoigne la course des disciples : le plus rapide " se penche, aperçoit les linges posés là"
Cependant il n’entre pas.  Arrive alors Pierre qui entre dans le tombeau il fait le même constat !
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.

Avec recul  il vit  que contrairement à Lazare qui sort du tombeau,
pieds et mains attachés, le corps de Jésus a disparu :
Jésus est  libre de tous liens et du lien de la mort ! Il est Vivant !

Alors ne cherchons plus le Vivant parmi les mort, car il n’est pas ici, il est ressuscité.
Ou dit autrement sachons nous résoudre à la mort pour envisager enfin la Résurrection!

J'aime assez la géographie de l'église au centre du cimetière ou a défaut juste à côté !
Cela engage un dialogue, une contradiction, une tension.
Au cimetière ce qui est mortel est englouti dans la terre
A l'Église ce qui est mortel est englouti par la vie . (2 Corinthiens 5:4).
Au cimetière, la vie d'hier a été engloutie dans la mort.
A l'église la vie a un avenir .
Le cimetière  parle de mémoire  de ce qui  est passé !
L'église parle de résurrection,  "ce qui revit, un corps dans lequel règne l’Esprit de Dieu" 1 Co. 15-44

Nos peurs et  les menaces de mort en ces temps,  sont de deux ordres :

  • celles liées à  non reconnaissance, à l'humiliation, au dédain des petits et des sans voix
  • celles liées au terrorisme

Nous n'avons aucune chance de  trouver le vivant dans  les caricatures et contre façons de la vie.
* Judas moins traitre qu'extrémiste, nous faire réfléchir à l'argent, au profit, au gain  à tout prix et à moindre coût,  reléguant  loin ailleurs l'homme !

* Pierre qui renie nous interroge sur  nos masques de mensonges et de reniement,  quand on adule les parasites de notre société,  au détriment de celles et ceux qui luttent  sans reconnaissance, en silence, pour tenir les  plus fragiles debout dans les tempêtes du monde !

L'issue n'est pas  impossible si nous éveillons la vie,
si nous nous levons et même nous dressons pour la vie au sens révolutionnaire si nous "résistons "!

Si nous cessons de croire que le terrorisme ne se combat pas uniquement  en moyens supplémentaires, mais avec un supplément d'âme : l'issue s'envisage dans un  renouveau,  un regain d'écoute et de respect, de bienveillance et  de lien avec l’autre dans une perspective de développer une culture de rencontre !

Cela  exige que nous  parlions moins d'amour, pour laisser  plus d'espace à l'amitié,  l'exercice absolu de l'amour !
On peut,  peut-être, être croyant sans  être pratiquant, en matière de religion, mais c'est chose  impossible dans le langage de l'amour !


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 20, 1-9)

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
    Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
    Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
    Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
    En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
    Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
    ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
    C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
    Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

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