Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.
Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.
Elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
Voilà ce que les femmes courent dire à tous : que du tombeau vide naît le cri « Christ est ressuscité Alléluia ! »Inutile de vous dire que les complotistes, d’il y a 2000 ans, s’en sont donnés à cœur joie comme ceux de nos réseaux sociaux actuelles !
C’est fou ce que certains passent leur temps pour ne pas croire mais à multiplient les délires pour faire croire,
n’importe quoi, à coup de mensonges et de fantaisies qui instillent le doute et la désespérance !Les complotistes reprochent aux premiers chrétiens, d’avoir narrer la Résurrection de Jésus, le tombeau vide du Christ et ses apparitions, comme une pure fiction, et mensonge ! Bref d’avoir voler le corps pour inventer l'histoire de la Résurrection !
D’ailleurs, disent-ils, comment apporter crédit au témoignage des femmes qui semblaient tenir des propos délirants, d’autant plus que dans le judaïsme d’alors, le témoignage des femmes était irrecevable dans un tribunal.
De quoi faire passer les Evangiles assez fous pour inventer une histoire fonder sur un mensonge, auquel on s’amuserait à croire ? Assez fous de mettre en avant des témoins délirants et non crédibles. il leur aurait été si simple de choisir quelques hommes pour être les premiers témoins : pour sûr Joseph d'Arimathie ou Nicodème aurait fait l’affaire !
N’empêche que cette histoire est à vous couper le souffle.
Avec le christianisme on est toujours devant l’incroyable, l’incarnation, la Résurrection, la Pentecôte.
C’est peut-être pour cela que nos églises sont pleines à ces fêtes, pour un paroxysme d’émotion touchant l’immortalité !La résurrection nous met, ni dans la certitude absolue, ni dans le déni global, mais dans un entre deux inconfortable :
• entre la nuit du tombeau fermé et le jour du tombeau à la pierre roulée sur le côté
• entre le silence et l'absence de celui qui été enseveli et le silence et l'absence à la pointe de l’aurore !
• entre le il n’est plus ici et le « Il vous précède en Galilée »L’écart entre jour & nuit, entre fermé & ouvert, entre ici & là-bas n’est pas un lieu de confort mais un lien d’inconfort !
Dans cette construction l’écart instaure plus un dérangement qu’un arrangement !
Plus une création qu’une séparation : c’est dans cet écart que nous disons ce soir : Christ est ressuscité Alléluia !L’histoire de l’évanouissement de la nuit qui jouxte la pointe de l’aurore nous donne de rentrer dans une aventure
qui donne force à la parole d’avenir qui retentit : il est ressuscité !Une histoire qui enlève les amertumes de la naissance inachevée, de la vie inaccomplie, de la communion déçue,
de la mort et de la désespérance.
Un événement qui fait passer du blanc blême de la mort à la blancheur et à la pureté de la lumière,
Pureté plus excellente que la lueur du premier jour de la création lorsque la lumière fut !
Pureté plus perçante que l'aurore de Bethléem, lorsque l'étoile traversa le ciel
et éclaira la terre de nuit d'un visage d'enfant Dieu.
Pureté vitale : voici le troisième grand matin du monde où l'ange de Dieu dans un trait de lumière roule la pierre de la mort et s'assoit dessus, libérant à tout jamais la Voie, la Vérité et la Vie.Voici la Parole en chemin, reçue dans un silence d'écoute et de découverte graduellement.
Elle devient parole nouvelle, bonne nouvelle portée par des frères !
Une histoire qui vient mettre un point final à la recherche de ceux qui attendaient !
Une histoire qui vient tramer le tissu fraternel de la foi.Faire se lever et se tenir debout les acteurs de la Paix et de la Justice
celles et ceux qui ont une espérance plus forte que les maux et les douleurs de ce monde.
Redonner force à la Lumière au cœur de la foi :
redire que Dieu est lumière, que Christ est lumière, que nous sommes de la Lumière, et que nous nous sommes même "fils de lumière".
En cette nuit chrétien debout pour notre combat prenons les armes de la lumière. (Ro 13.12)
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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 24, 1-12)
Le premier jour de la semaine, à la pointe de l’aurore,
les femmes se rendirent au tombeau, portant les aromates qu’elles avaient préparés.Elles trouvèrent la pierre roulée sur le côté du tombeau.
Elles entrèrent, mais ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus.
Alors qu’elles étaient désemparées,
Voici que deux hommes se tinrent devant elles en habit éblouissant.
Saisies de crainte, elles gardaient leur visage incliné vers le sol.
Ils leur dirent :
« Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?
Il n’est pas ici, il est ressuscité.
Rappelez-vous ce qu’il vous a dit quand il était encore en Galilée :
‘Il faut que le Fils de l’homme soit livré aux mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et que, le troisième jour, il ressuscite.’ »
Alors elles se rappelèrent les paroles qu’il avait dites.Revenues du tombeau, elles rapportèrent tout cela aux Onze et à tous les autres.
C’étaient Marie Madeleine, Jeanne, et Marie mère de Jacques ;
les autres femmes qui les accompagnaient disaient la même chose aux Apôtres. Mais ces propos leur semblèrent délirants, et ils ne les croyaient pas.
Alors Pierre se leva et courut au tombeau ;
mais en se penchant, il vit les linges, et eux seuls.
Il s’en retourna chez lui, tout étonné de ce qui était arrivé.
Dimanche 14 Avril 2019