Dimanche 2 février 2020 : Présentation de Jésus au Temple
Depuis 1967, cette fête d’aujourd’hui la Chandeleur... se dit : « présentation de Jésus au Temple ».
Ce temple va devenir pour Jésus un lieu de méditation et un espace de protestation !
Mais il fallait bien que tout commence à Jérusalem pour que tout s’accomplisse dans la rencontre entre Dieu et son peuple.
Mais il fallait bien vite quitter le temple pour aller dans cette Galilée proche des autres nations.
« Ce ne sera ni sur cette montagne ni au Temple à Jérusalem que vous adorerez le Père ! »
Mais là où le vivant nous précède sur les chemins de toutes nos Galilée !L'Église aussi commencera à Jérusalem mais les chrétiens partiront de cette ville jusqu'aux extrémités de la terre pour porter l'Évangile.
Voici donc ce temple où Jésus est présenté, où Jésus s'est offert,
non aux pierres du temple mais aux chemins du monde !
Aussi la fête d'aujourd'hui fait le pont entre Noël et Pâques.
C'est la fête de la rencontre.Une rencontre improbable avec Anne et Siméon, contre une rencontre programmée avec Dieu !
Car Jésus amené au temple pour être présenté à Dieu, lui être consacré, être en communion avec Lui, est en définitive présentée à Siméon !
A Siméon le « Juste » i.e. celui qui est « ajuster à Dieu », apte à suivre sa volonté !
Siméon qui attendait la « Consolation d’Israël » l'attente des croyants d'Israël comme des croyants de maintenant espèrent en la venue des temps où Dieu consolera son peuple en lui assurant enfin la paix lumière et prospérité.
C’est bien lui Siméon qui prend Jésus dans ses bras !
Ce n’est pas un rituel vide à accomplir mais l’enjeu de la rencontre avec Dieu avec les hommes et les femmes de son temps ! Ce n'est pas nous qui menons notre vie, c'est Dieu !
Sommes-nous ajustés à Dieu et espérant en Lui ?« Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël.»Cette fête s'appelle aussi « la chandeleur ». « fête des chandelles »
Comme Siméon portant l’enfant dit « Il est la lumière du monde ».
Chacun est invité à porter Jésus au monde.
Chacun est invité à être lumière du monde. Matthieu 5:14C’est la fête de la vie religieuse
Depuis 2007, Jean-Paul II a eu l’initiative de lier le 2 février, à la “ Vie Consacrée ”
Ce même jour de la fête de la rencontre et de la fête des chandelles.
Jésus s’offre... à chacun de s’offrir également de choisir une vie radicalement offerte,
repoussant au plus loin les domaines réservés et personnels.Certains nous demandent parfois que veut dire le terme Oblat, oblatus (offert) et oblatio (don)
Si l’Oblat a pu être autrefois l’enfant consacré à Dieu et donné par ses parents à un monastère.
Et plus tard une personne agrégée à une communauté religieuse, sans prononcer de vœux...
L’oblat est aussi au cœur du dispositif de Vie Consacrée
qui est offerte à tous laïcs, clercs, hommes et femmes, célibataires et gens mariés, ou gens associés.
C’est, ici le prolongement du baptême, un don radical un engagement de soi !La Communauté de Vie Chrétienne (CVX) fait partie de ces associations catholique composées de femmes, hommes, adultes, jeunes, de tous états de vie et conditions sociales. Simplement ils veulent consacrer leur marche à la suite de Jésus-Christ pour un monde plus juste et fraternel.
A la manière de Siméon ils prennent Jésus dans leur bras pour le porter au monde,
à la manière d’Ignace de Loyola ils apprennent à discerner le chemin en contemplant la façon dont Jésus a lui-même agi.
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Évangile (Lc 2, 22-40)
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. – Acclamons la Parole de Dieu.Dimanche 2 Fevrier 2020