Dimanche 7 mai 2020 Fête de la Trinité
Chaque été, il y a du monde qui se bousculent au Mont Blanc choisissant l’une des trois voies mythiques :
face nord des Grandes Jorasses, Grand Capucin et Pilier rouge du Brouillard au Mont-Blanc.
L’alpiniste, choisit entre plusieurs faces mais c’est la même montagne qu’il gravit !
C’est une manière, de parler de la trinité dans cette composition tri unité : trinitéSi nous sommes ici c’est parce que nous la pratiquons cette trinité depuis que certains ont cru en la parole du Ressuscité : « Allez et baptisez au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » au nom de la trinité.
Nous sommes confrontés aussi à la trilogie de la vie : « Naître, grandir, mourir. » Joyeuse vie du côté de la naissance, plus ou moins douloureuse et merveilleuse quand il s’agit de grandir et nettement insupportable quand il s’agit de partir ! N’empêche c’est la vie qui se déploie, se dilate et s’accomplit !
Maintenant que les 100 kms ne sont plus limites impératives, que les plages sont réouvertes au déploiement de nos serviettes, passons du Mont Blanc à la Bretagne : un peu d’évasion ! Plus précisément, ce lieu où la Trinité se love entre terre et mer : la Trinité-sur-Mer, son port, ses plages, ses sports nautiques. Encore une belle triade naturelle : soleil, mer et sable chaud.
Pour avoir fréquenté l’Eglise, le caté... nous avons appris à aimer Dieu, puis nous avons entendu et compris que celui qui n’est pas solidaire avec son frère et qui dit aimer Dieu, est un menteur... Passons à la troisième dimension … en ces temps moderne apprenons, à aimer la nature, la terre mère !
Voilà encore une trinité la Mère, les filles et fils de la terre (tous les êtres vivants) et cet esprit commun, dans la maison commune : une communauté de vie qui unit les êtres interdépendants en un destin commun !Nous visons en cette période virale... un recentrage sur les mains tout en nous déconnectant du réel.
Se laver le plus possible les mains et mener une politique de la main tendue sans se toucher !Or la main pour évoquer Dieu est autrement plus importante que sa soi-disant barbe !
C’est la main du créateur de la terre mère !
Ce sont les mains du Dieu potier !
C’est le mano-à-mano avec Dieu qund on fait affaire ensemble ce qui n’a rien à voir avec un coude à coude pour arriver premier...Dieu créa l’homme de ses propres mains avec sa droite et sa gauche,
avec l’une, le Verbe, le Fils et l’autre, la Sagesse, l’Esprit ; deux mains auxquelles Dieu s’adresse en disant « faisons l’homme à notre image. » Saint IrénéeLa trinité nous invite à envisager la Solidarité, un terme suremployé aujourd’hui - qui se dit « solidum »
- "un solide" ... en physique, une masse compacte !
Ou une « Terre ferme » UN « tout entier, » un « faire corps".
Puissions-nous nous reconnaître d’un même peuple, d’un même Dieu,
« humanité » touchée, pétrie, depuis le commencement par Dieu.En ce dimanche de la fête des mères de la de la terre osons évoquer la terre Mère avec Laudato si !
" Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre .... qui crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle.
• Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter.
• La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants.
• C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » (Bm 8, 22). Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn 2, 7). Notre propre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie comme elle nous restaure.
Rien de ce monde ne nous est indifférent !
S’il est vrai, mon Seigneur, que j’ai trouvé grâce à tes yeux, daigne marcher au milieu de nous, c’est le moment de l’union du Ciel et de la Terre, de la sagesse et de l’action …---------------------------------------------
Évangile (Jn 3, 16-18)
Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Dimanche 7 Juin 2020