En ce premier dimanche d’été

27 Juin 2021 13ième dimanche temps de l'église


En ce temps-là, Jésus regagna en barque l’autre rive... 
En ce 1ier dimanche d’été Jésus était au bord de la mer : voilà qui a un petit goût de vacances !
Vous avez dit, ‘vacance’... qui vient du lat. vacare, i.e. « être vide, inoccupé »
Nous sentons bien que dans l’Évangile de ce jour le vide s’opère : deux personnes sont menacées de mort ! Et chez nous bine des maisons vont se remplir ! en tout cas on est loin des vacances !
Il y a juste du côté de l’école que c’est les vacances !
Alors en cette fin d’année scolaire et pastorale, nous devrions relire le chemin parcouru, en faisant mémoire de ce qui a marqué la vie de notre communauté ou ce qui a manqué !
Ce n’est pas précisément le lieu de faire cette relecture. 
Je soulignerai pourtant un événement marquant et manquant !

Dès la rentrée nous avions placé cette année dans la perspective de Pentecôte 2021. 
40 heures du bord du Lac. Dans une ivresse légère ! Notre trop peu de forces vives, les caprices de la Covid, ont mis en échec ce projet ! Faut-il pour autant désespérer et s’aigrir ?
La tentation n’est pas loin. Mais lâchons ces remarques et allons de l'avant, souvenons-nous que nous sommes tous tombés bien des fois avant de savoir marcher. 
Nous devrions nous demander si nous sommes des êtres de tous les possibles et nous dire, que si nous nous en donnons les moyens, nous y arriverons. 
Charge à chacun également de relire les évènements qui ont marqué son itinéraire personnel, et d’en découvrir les empreintes de Dieu.

Sur le bord de la mer avec Jésus en Marc 5, il y a aussi des mises en échec apparentes ! 
L’Evangile de ce jour focalise notre regard sur une enfant, sur une jeune femme, sur une femme mature. Cette page a une allure féministe et nuptiale : un hymne à la vie plus forte que la mort !

Jaïre, le romain, tombe aux pieds de Jésus et le supplie instamment de venir imposer les mains à sa fille, de douze ans qui en est à la dernière extrémité. » 
une femme inconnue s’épuise depuis 12 ans en perte de sang !
La mort rôde par le sang qui s’écoule et se perd, 
La mort rôde par le sang qui va s’arrêter de couler et interdire toute vie alors que douze ans c’est l’âge ou la petite fille, devient jeune fille et même une jeune femme !
  
Alors Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de Lui, ce qui lui fit dire Ma fille, ta foi t’a sauvée.

Quand Jésus arrive à la maison, c’est trop tard. L’enfant est morte.
Les « professionnelles pleureuses » et ont débuté leur chagrin !
Alors Jésus se rendit vers la jeune fille couchée 
La marche mortuaire va se muter en marche nuptiale.
Jésus s’avance comme le Fiancé, affublé de trois témoins. 
Il tend la main à la Bien-aimée comme on l’appelle dans le Cantique des cantiques, il lui dit : 
« Talitha koum » « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
la déliant de sa condition pour la faire entrer en Alliance 
la libérant de la mort pour lui donner une plénitude de vie !

Là voilà qui s’ouvre à nouveau à la vie et marche : voilà les premiers pas d’une vie renouvelée !
Situation qui inspire la plénitude de Vie ! 
Situation qui inspire un conseil pour l’été !
On aurait voulu dire : « Cet été re-po-sez-vous ! » 
« Mais voilà, la marche s’impose, Seigneur, et notre cœur est sans repos !
Alors avançons solidaires, accueillants et comme je le disais dimanche dernier, aux premiers communiants :
On vous a dit : regarder le Christ, adorez et contemplez comment il vit pour inspirer action et prière!
Aujourd’hui dans l’eucharistie, je vous dis en plus,
laissez-vous regarder par le Christ laissez lui voir comment vous vivez
comment vous marchez, cela inspirera lutte et contemplation !

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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc Mc 5, 21-43
En ce temps-là, 
Jésus regagna en barque l’autre rive,
et une grande foule s’assembla autour de lui.
Il était au bord de la mer.
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre.
Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment :
« Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
Viens lui imposer les mains
pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui,
et la foule qui le suivait
était si nombreuse qu’elle l’écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…
– elle avait beaucoup souffert
du traitement de nombreux médecins,
et elle avait dépensé tous ses biens sans avoir la moindre amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –
… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Elle se disait en effet : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait :
« Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondirent :
« Tu vois bien la foule qui t’écrase,
et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »
Mais lui regardait tout autour
pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante,
sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Jésus lui dit alors :
« Ma fille, ta foi t’a sauvée.
Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre,
le chef de synagogue, pour dire à celui-ci :
« Ta fille vient de mourir.
À quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots,
dit au chef de synagogue :
« Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l’accompagner,
sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.
Jésus voit l’agitation,
et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit :
« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ?
L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui.
Alors il met tout le monde dehors,
prend avec lui le père et la mère de l’enfant,
et ceux qui étaient avec lui ;
puis il pénètre là où reposait l’enfant.
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher
– elle avait en effet douze ans.
Ils furent frappés d’une grande stupeur.
Et Jésus leur ordonna fermement
de ne le faire savoir à personne ;
puis il leur dit de la faire manger.
– Acclamons la Parole de Dieu.

 

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