dimanche 28 avril 2024 5ème Dimanche de Pâques
L'Evangile n’a de raison que de révéler par Jésus, l’amour de Dieu. Dieu ne cache rien à personne.
Saul allait et venait à Jérusalem avec les disciples de Christ exprimant l’Évangile. Un tour de force !
Saul/Paul est accepté sous le label Bonne Nouvelle lui qui voilà peu pourchassait les chrétiens !Si la Bonne Nouvelle/l’évangile, exprime avec assurance le nom du Seigneur,
les disciples compagnons de marche de Jésus n’avaient ni stylo,
ni carnet de notes pour graver ses gestes et paroles,
et encore moins pour prendre de précieuses notes d’un cours de théologie.En quoi l’Evangile est bonne nouvelle ?
Non pas pour trouver le chemin qui mène à Dieu,
mais bien pour expérimenter comment Dieu est en chemin pour nous atteindre.En suivant Jésus, et ses disciples, l’Évangile se raconte,
et en cela nous aide à intégrer la foi au Dieu, au bord de nos vies et de nos chemins,
comme un Père bienveillant qui nous appelle à nous ouvrir à lui.
Avec les mots de nos vies quotidiennes, ainsi Jésus se compare aussi bien à un chemin, à la porte, à la lumière... La semaine dernière il dit « Je suis le vrai berger. » Aujourd'hui il dit : « Je suis la vraie vigne. »
Mais le verset précédent Jn 14:30,31 annonce que Jésus « ne parlerait plus guère avec les disciples, car le prince du monde vient. Certes dit-il « sur moi il n’a aucun pouvoir, mais il faut que le monde reconnaisse que j’aime le Père et que je fais comme le Père m’a commandé. Levez–vous, partons d’ici ! »
Quand en montagne, le ciel devient noir et menaçant, on ne traîne pas mais on court à l’abri.
On écourte les paroles car ce n’est pas le temps de faire le guide qui présente les secrets des fleurs et de la nature ! C’est le temps de déguerpir et de sauver sa peau.Pourtant, à l’heure de la tempête annoncée, le naufrage de la croix, Jésus pointant le prince du monde dit « Levez–vous, partons d’ici ! » mais adresse encore à ses disciples un cours d’arboriculture spirituelle.
« Je suis le cep, vous êtes les sarments, vous porterez beaucoup de fruit. »
Drôle de résonance dans les tête des disciples qui savent l’échec de la vendange, la médiocrité de la vigne dans le premier testament...
« Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il la défonça, ôta les pierres et y planta un cépage délicieux. Il bâtit une tour au milieu d’elle, il y creusa aussi une cuve. Puis il espéra qu’elle produirait des raisins. Mais elle a produit des fruits infects! » (És 5.1-4).
Jésus insiste : « Je suis la vigne, vous êtes les branches, je peux vous faire porter beaucoup de fruit. »
‘Porter du fruit, reconnaître l’arbre à ses fruits’ :nous savons par cœur mais que d’expressions piégées.
- Porter du fruit : ce n’est jamais acquis, surtout quand le gel frappe tardivement !
- Reconnaître l’arbre à ses fruits. Quand Jésus dit cela, il vise les apparences, les paroles officielles, la religion, tout cela ne suffit pas !
Il met en garde contre les faux prophètes et les chefs religieux intégristes ; ses paroles sont rudes.
« Guides aveugles, sépulcres blanchis, fils d’assassins, serpents, engeance de vipères, hypocrites , imposant de pesants fardeaux que vous ne remuer pas même du bout des doigts.« Vous reconnaîtrez les arbres à leurs fruits »
Jésus, la vraie vigne, enseigne aux branches,
moins la qualité de leurs fruits, qu’à demeurer unies à lui afin de porter beaucoup de fruits.Dit d’une autre manière : « N’ayez pas tout le temps à la bouche des « je t’aime »
mais posez des actes, des silences, des signes de l’amour donné
comme Dieu chérissait sa vigne et en prenait soin ! »
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En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. » – Acclamons la Parole de Dieu.
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Dimanche 28 Avril 2024