24 ième dimanche du temps de l'Eglise 11 septembre 2016Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir perdu... carte bancaire, clefs de voiture, bijou que vous aimez le plus ?
Vous connaissez alors l’angoisse, la recherche et plus rien ni personne ne compte jusqu’à ce que vous ayez retrouvé l’objet perdu : et là, c’est la joie … largement partagée !
Jésus nous parle de cette joie-là !
Celle de ce berger plutôt riche qui retrouve sa brebis.
Celle de cette femme plutôt pauvre qui retrouve sa piécette d’argent !
C’est la joie de Dieu qui nous est dévoilée en ces deux paraboles toutes simples !
Mais il nous faut bien nous rendre compte que ce n’est pas tout de suite la joie !
Et qu’en tout cas elle n’est pas magique elle n’est même pas marquée par la prière de demande :
« Seigneur fais que » ni par la prière à St Antoine pour retrouver les objets perdus
ou à Ste Rita, patronne des causes désespérées.Cela … passe par l’expérience de la perte c’est à dire du manque …dont on ne satisfait pas !
Une perte/manque qui met en route provoquant (re) commencement/engagement
Cela … passe par le risque de tout perdre mais sur l’espérance que l’on va retrouver ce qui était perdu !Dans notre Église, l’engagement est fortement marqué par 3 passages :
Passage de l’effort pour chercher et rechercher > à la « détente-paix » que procure le fait d’avoir retrouvé !
Passage de la rupture, isolement pour se mettre rechercher > à l’union et communion quand on a retrouvé !
Et enfin passage de l’angoisse d’avoir perdu > à l’immense joie communicative d’avoir retrouvé !C’est de cette Joie que Jésus nous parle : Qu’est-ce que cela fait du bien, un Évangile qui parle de la Joie de Dieu !En ce début d’année pastorale arrêtons-nous un instant sur notre engagement chrétien !
Rendons-nous compte de la joie qui nous est offerte en ce jour où nous célébrons le baptême de Katia
Rendons-nous compte de la responsabilité de parents qui accompagnent leur enfant sur le chemin de la foi !Rendons-nous compte aussi de notre responsabilité en tant que communauté chrétienne
apte à rendre l’idéal de la Joie de l’Évangile à portée de main, vibrante quotidiennement.Toute vraie joie jaillit d’un creux : un passage de ce qui meurt à ce qui est appel à la vie nouvelle.L’essentiel de nos existences se joue dans ces « passages » que nous appelons « Pâques » qui supposent un lâcher prise de nos anciennes habitudes et certitudes pour nous ouvrir à l’inattendu de Dieu !« L’enfance éternelle de la Grâce est toujours plus jeune que toutes les vieilleries de nos fautes.
Elle est la source de la joie de nos naissances et renaissances. »
Quand nous sommes dans ces chemins de naissance et de création : notre joie demeure !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 15, 1-10)
En ce temps-là,
les publicains et les pécheurs
venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une,
n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert
pour aller chercher celle qui est perdue,
jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée,
il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins
pour leur dire :
‘Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé ma brebis,
celle qui était perdue !’
Je vous le dis :
C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se convertit,
plus que pour 99 justes
qui n’ont pas besoin de conversion.Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une,
ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison,
et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?
Quand elle l’a retrouvée,
elle rassemble ses amies et ses voisines
pour leur dire :
‘Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !’
Ainsi je vous le dis :
Il y a de la joie devant les anges de Dieu
pour un seul pécheur qui se convertit. »
Dimanche 11 Septembre 2016