« Veillez donc ! »

Premier dimanche de l'Avent
Nous voici rendu au 1er dimanche  de l’année liturgique : alors la première parole devrait être naturellement  Bonne Année à toutes et à tous !
Mais aussitôt on se dit que l’an nouveau de l’Eglise de Jésus Christ devrait être Noël ou Pâques !

Mais non l’an nouveau de l’Eglise commence aujourd’hui, premier dimanche de l’Avent, non par une fête
mais par  un temps d’attente marqué :
par la lecture de l’Évangile de Mathieu au lieu de Luc,  par la couronne de l’avant, par la première bougie sue la couronne de l’Avent, par l’abandon du vert qui marque la vie de l’Eglise, pour le violet couleur de l’attente !
Quand l’enfant rêve de la fête annoncée, il ne cesse de dire : «  c’est quand? Encore combien de jours ? »
Il dit son impatience d’être au cœur de l’événement et au plus vite
Et a contrario il fait l’expérience de l’attente, de la patience !
Tellement nous sommes  capables de rester éveillés, de préparer, le véritable jour de la fête, fini par en être sa veille !

Comme dit l’évangéliste : « Veillez donc ! »
Veiller c’est entrer dans un entre deux,
un temps particulier qui précède en effervescence et impatience,
en présence et silence,
en action et méditation !  

Si nous arrivons à  accepter et vivre cet entre deux cela est un  étonnant  signe de  bonne santé !
Cela veut dire :

- oui je ne veux pas tout  ici et maintenant !
- oui j’ai des désirs, reconnaissant ainsi que le monde dans lequel je vis -puisqu’il y a des attentes, des faims,  est un mode qui n’est pas achevé, pas définitif ; oui il y a encore des catastrophes naturelles, des guerres et bien de la violence et des malheurs !
- mais oui je crois et désire ce monde  nouveau annoncé avec émotion et intensité par Isaïe :
... Un monde attendu où des épées, seront forgés des socs, des lances, des faucilles.
Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ;  plus personne n’apprendra la guerre !

Et l’évangéliste ne nous dit rien  d’autre : « Veillez donc ! »
Et Paul d’ajouter : « c’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. »
Attention  l’Avent nous fait rentrer en cure de réveil...
Qu’elle soit la bienvenue dans notre vie qui porte au sommeil
tellement nous sommes chargés et surchargée, occupés et préoccupés !

Nous entrons en Avent, alors après le sommeil, le réveil, après la veille, l’éveil, et après la nuit la lumière ! 
Sachons réapprendre à prier !
En disant « Notre Père qui est cieux ... »  comme   «  Notre Père qui est sur terre, que ton nom soit sanctifié » 
On peut vraiment dire « Notre Père qui est sur terre ? »
Bien sûr  je me rappelle une petite  histoire vraie : nous étions au Brésil et allions rendre visite à un village « Itaquitinga » à quelques dizaines de kilomètres de Recife : nous y avons été reçu royalement toute une journée.  Et à l’issue de ce jour, un villageois nous demanda : « Mais pourquoi êtes-vous venus nous voir jusqu’ici ? »

Nous lui donnions alors cette seule et modeste réponse : « simplement pour une rencontre et visite fraternelle. » Il a alors relevé  la tête illuminée d’une étonnante dignité pour nous dire …
- «Vous n’avez fait tous ces kilomètres, rien que  pour venir nous voir !? » 

Puis-je à Noël, rayonner de cette même dignité en disant à mon Dieu :
« Tu as fait tous ces kilomètres à travers le ciel et les siècles
uniquement pour venir nous voir et habiter avec nous ! »

En Avent, prions Dieu qui s'annonce :

"Notre Père qui est sur terre que ton règne advienne, qu'un monde nouveau advienne. » au nom du Père et du Fils et du Saint esprit et de nous-mêmes qui sommes le Amen de ce signe !  


ÉVANGILE DE JÉSUS CHRIST SELON SAINT-MATTHIEU (Mt 24, 37-44)

Jésus parlait à ses disciples de sa venue :

« L’avènement du Fils de l’homme ressemblera à ce qui s’est passé à l’époque de Noé.

A cette époque, avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu’au jour ou Noé entra dans l’arche.

Les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’au déluge qui les a tous engloutis ;

tel sera aussi l’avènement du Fils de l’homme.

Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre est laissé.

Deux femmes seront au moulin ; l’une est prise, l’autre laissée.

Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour ou votre seigneur viendra.

Vous le savez bien, si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.

Tenez-vous donc prêts, vous aussi :

c’est à l’heure ou vous n’y penserez pas, que le  Fils de l’homme viendra.»

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