19 mars 2017 Notre drame c’est que l’eau sorte directement du mur pour sauter dans nos verres ou au creux des mains ! Cette banalisation peut faire illusion et nous faire perdre le goût de l’eau ! Le risque aujourd’hui n’est pas le manque d’eau mais la raréfaction des puits de rencontre où l’on se retrouve en venant tirer l’eau à la source !
Mais ici, au bord du Lac, nous n’avons pas d’excuse, pour lier une relation plus forte, plus risquée à l’eau !
« Allez, vas-y ! L’eau est bonne ! » : parole des rivages !
Oui, tant que vous restez au bord, à faire quelques éclaboussures de la main, l’eau vous paraît glaciale.
Pour découvrir qu'elle est en réalité douce et bonne, presque tiède, il faut vous y jeter, pour de bon, avec vos amis... Alors, elle vous portera et unira merveilleusement : vous serez bien.
Aussi longtemps que je reste au bord de l'Évangile, à le tâter d’un petit verset sans y verser intégralement, à m’en asperger de quelques gouttes sans que je me mouille en entier, je ne serai « saisi par Lui, le Christ ! »Ce qui nous manque dans notre société ce sont ces lieux privilégiés où je viens faire le plein avec ‘ma cruche’, ou mon « cabas » en finissant par l’oublier, tellement la rencontre vécue a meilleure fraicheur et meilleur goût que l’eau !
Et si je vais à l’église ce dimanche qui vient, en ce temps privilégié de Carême, je vous averti, vous allez être surpris que Dieu puisse avoir soif ? Il a besoin de moi pour étancher sa soif ! Voilà une invitation à partager notre eau avec Jésus.La terre est avide altérée sans eau :
Pollutions, ruissellement incertain
Perle de rosée du petit matin.
Et voici l’Homme, l’Homme de désir
Qui ouvre sa source pour nous séduire.Le : Dimanche 19 Mars 2017
Dans la rubrique : Billet de la semaine