En ces temps douloureux où le monde saigne encore, où des enfants, des papas, des mamans n’ont pas de terre, et d’autres meurent injustement dans un déluge d’acier et de feu des faiseurs de guerre et de terreur, nous n’aurons dimanche qu’un modeste rameaux de buis à la main !
C’est la Passion qui dimanche ouvrira la semaine sainte. Passion, donc souffrance qui s’installe dans la durée et qui n’est jamais séparable de l’expérience corporelle. La Passion du Christ envisage sa mort, au bout d’un chemin de croix qui relève de la torture, l’injuste mort ! La Passion, transmise par les quatre évangélistes, dépasse la Croix pour s’ouvrir à la résurrection.
Comme dit Matisse, « sans passion, il n'y a pas d'art. » Sans passion la vie est fade et portant nous ne recherchons pas la souffrance ! Dans le quotidien la passion marque notre manière de vivre avec une extrême ardeur !
Si je veux atteindre la pointe de la montagne je vais devoir me faire mal aux jambes avant d’éprouver la violente beauté des sommets ! Amoureux, la passion me fait déclarer ma flamme mon feu, parlant même de coup de foudre !
La Passion du Christ envisage sa Vie, un chemin de Passion qui relève d’un Amour ardent à la limite du raisonnable. Le chemin de Passion de Jésus Christ ne se comprend que dans l’Amour extrême.
Le : Samedi 8 Avril 2017
Dans la rubrique : Billet de la semaine